Dans l’article précédent, nous avons vu les sous-couches du portrait de Paul, portrait réalisé à la peinture à l’huile commencé dans le but d’apprendre la peinture. Maintenant, nous allons voir la couche de couleur.
Après avoir réalisé la couche de grisaille et avoir attendu plus de 15 jours qu’elle sèche, j’ai décidé de mettre la couleur avec des couches de glacis et non une peinture pleine pâte. Par contre, je ne travaille pas avec de grands aplats mais je continue à modeler les formes. Le but est de garder visible les couches inférieures tout en corrigeant constamment ce qui ne me plait pas. Attention, pour travailler ainsi, il faut quand même que les couches précédentes soient très correctes. On ne peux modifier que des défauts légers avec cette façon de procéder. Je travaille avec une palette semi-ouverte.
Mon médium à peindre pour la couche de couleur est au départ une part d’œillette pour 2 parts d’essence de térébenthine rectifiée. Mais je m’aperçois très vite que cela ne me convient pas : le pinceau laisse des traces et je n’arrive pas trop à modeler les formes comme je le souhaite. J’ai donc fini par rajouter de la standolie.
Le mélange que j’utilise ici comme médium n’est pas celui que je compte utiliser pour des travaux dits ‘léchés’. En effet, je suis toujours dans mon optique d’étude et je tâtonne beaucoup pour trouver le médium qui me conviendra pour la suite. Je ne vous conseille d’ailleurs pas d’utiliser de l’huile d’œillette avec uniquement de la Standolie et de l’essence de térébenthine.
Je ferai un article plus complet sur les différents médiums en peinture à l’huile, mais il est bon de savoir ceci :
Pour bien comprendre les différentes techniques de la peinture à l’huile, la façon dont procédaient nos anciens et les impressionnistes et les problèmes que l’on rencontre de nos jours, je vous conseille le livre de Xavier de Langlais. Il contient une mine de renseignements sur les différents médiums.
Entre chaque couche de glacis, attendez au moins 15 jours, c’est le strict minimum avec ce médium.
Je vous parlerai bien des couleurs que j’ai utilisées mais je ne le ferai pas car je ne suis pas contente du tout du résultat. Les couleurs étaient trop rouge, j’ai donc passé un glacis par endroit, puis je trouvais que c’était trop orange, j’ai repassé un glacis…. et finalement je le trouve trop ‘bronzé’ par rapport au modèle initial.
Conclusion : je dois absolument mieux comprendre la couleur, mieux la ‘voir’. Je n’arrive pas à déterminer les composants de la couleur que je perçois et donc, je ne peux pas bien la rendre en peinture. On dit que cela s’acquière au fil des années…… mais c’est embêtant pour une artiste qui souhaite être un peintre réaliste.
Voici un petit diaporama avec un récapitulatif des différentes phases depuis le début.
2 commentaires sur "Portrait de Paul à la peinture à l’huile 2".
Trop rouge, trop brun, trop vert … 😀 D’accord il est un peu trop rosé, sur la photo mise en ligne, je ne sais dans la réalité, mais c’est peut être plus une question de dosage que de choix de couleurs. Quoiqu’il en soit cet article est intéressant comme tous tes articles d’ailleurs !
Je pense à un mauvais choix de couleur : je n’ai peut être pas assez utilisé les couleurs de terre. Mes couleurs pour cette étude étaient peut être trop brutes du tube….. je travaille la question 😉
Merci pour ton commentaire 🙂