Cela fait un bon moment maintenant que je n’ai pas fait de peinture à l’huile et pour m’y remettre, rien de mieux que des petits exercices.
Après avoir réalisé le croquis d’une gomme, j’ai décidé de la peindre. C’est un bon exercice assez simple pour apprendre et je vous le conseille. Pas la peine de faire une grande nature morte. Juste quelques centimètres, c’est bien suffisant pour une telle pochade car c’est rapide et ne demande pas beaucoup d’investissements.
Je n’ai pas cherché à faire une couleur exacte et j’ai peint sur une feuille de papier à dessin 125g/m² que j’ai enduit de deux couches de gesso. Je n’ai pas non plus cherché à avoir une surface très lisse et cela se voit à travers la peinture. Je n’ai pas mis longtemps pour réaliser cette pochade (ou daily painting comme on dit maintenant) : juste une heure ou deux.
Un petit conseil cependant : essayer de bien représenter les différentes surfaces de la gomme. La gomme est blanche, mais les ombres propres lui donne une teinte différente sur les trois faces. Je ne sais pas pour vous, mais j’ai beaucoup de mal à ‘voir’ les couleurs, à déterminer ses composants. Une teinte grise peut en faite être légèrement beige. C’est le cas ici : la couleur bois légèrement orange de mon bureau se reflète dans la face du bout de la gomme. Elle n’est donc ni blanche, ni grise, mais un gris beige. Je ne m’en suis pas rendu compte tout de suite et il m’a fallu beaucoup de temps pour ‘comprendre’ cette couleur. Cela m’a refait penser aux cours de dessin et de peinture de Drawing-Tutorials-Online.com et du cours sur la réalisation d’une peinture avec des tomates. Le professeur nous avait parlé de ce phénomène.
Voici donc deux pochades réalisées à un jour d’intervalle. Elles font toutes les deux 9,5 cm de long ; elles sont réalisées sur papier à dessin avec gesso. Médium : huile de lin ce qui rend les couleurs mates.
6 commentaires sur "Pochade ou daily painting d’une gomme".
Et cela me rappelle également le conseil d’Alexei Antonov, le blanc n’est jamais tout à fait blanc, il subit le reflet des couleurs des objets qui l’entourent. Mimi tes gommes 😉 Il en faut du courage pour faire de si petites pochades 😀
Je dirais au contraire qu’il m’en aurait fallu plus pour une plus grande ! J’ai pris l’habitude de faire petit.
Et en effet, le blanc est rarement vraiment blanc en peinture … Il n’y aurait pas de forme, de modelé sinon.
Merci pour ton commentaire Croquedessin.
Je ne parlais pas de forme mais de couleur pure qui n’est jamais pure …
Je suis d’accord avec toi Croquedessin. Ce que je voulais dire, c’est que grâce à ce blanc qui n’est jamais pure, on peut créer une forme grâce aux ombres et aux objets qui l’entourent. Ce qui permet de faire la forme de la gomme blanche, c’est justement les ombres et les objets qui l’entourent. Une face avec une ombre (moins de lumière), une face sans ombre et un face avec ombre et reflet. Tout cela structure la forme rectangulaire de la gomme.
Oui oui mais ce n’était pas dans ce sens qu’allait mon commentaire 😉 Le blanc même dans sa face la plus claire ou la plus plate n’est pas blanc de blanc. ;). Seul le vin blanc peut être un blanc de blanc 😀 Je sais que tu aimes parler des formes des ombres des masses mais mon propos était ailleurs 🙂
Si si, j’avais bien compris, je rajoutais juste un commentaire (ah ! le modelé en dessin et peinture, tout un art ) et puis ….. je vis dans le sud de la France…. chez nous c’est plutôt le petit rosé bien frais, alors, le blanc de chez blanc……
Je crois que l’on va continuer cette discussion sur Skype 😀