Lorsque l’on est débutant, il n’est pas toujours facile de déterminer les bonnes nuances de gris pour une grisaille. C’est même assez difficile pour moi. J’ai donc cherché un moyen de me faciliter la vie.
J’utilise régulièrement le logiciel Gimp pour retoucher mes images ou mes photos. Ce logiciel est gratuit et il existe une version en français. Il a la possibilité de mettre en grisaille une photo d’un seul clic. J’ai donc mis en grisaille (en valeur de gris) le portrait d’Adrian. Cela m’a permis de bien me rendre compte de la valeur tonal de mon sujet.
Pour se faire, vous allez dans le menu du haut, vous cliquez sur ‘couleur’ puis ‘désaturer’. Vous avez alors trois choix possibles :
Je teste les trois et je choisi celui qui correspond le mieux à ce que je désire. Et vous obtenez une photo en grisaille.
Bon, c’est déjà une bonne chose, mais j’ai voulu aller plus loin.
J’ai tout recommencé mais en choisissant d’abord de créer une image vierge avec un fond blanc. Ensuite, j’ai mis le portrait d’Adrian en calque et j’ai superposé le dégradé de gris de mon professeur (vous pouvez aussi le trouver sur le net).
Gràce à l’outil ‘pipette à couleur’ dans la boite à outil du logiciel, j’ai pu reproduire exactement les nuances de gris. Je les ai ensuite comparés à mon nuancier. Cela prend un peu de temps, mais c’est vraiment très pratique.
Je n’ai plus eu qu’à appliquer les nuances. Le temps que j’ai perdu à faire ces manipulations a été récupéré dans l’exécution de ma grisaille sur le tableau.
Je sais que certains pensent que c’est inutile, voire tricher. Je ne suis pas d’accord.
Il y a ceux qui pensent que réaliser une grisaille, c’est inutile. Je ne discuterai pas la dessus. Chacun à sa façon de travailler.
Il y a aussi ceux qui utilise la méthode de la grisaille et qui pensent que ce travail sur logiciel informatique est totalement inutile. Et bien, tant mieux pour eux s’il savent réaliser une grisaille au premier coup d’œil. Ce n’est pas mon cas : je débute. Et comme je n’ai pas les moyens de me payer un professeur, je fais avec les moyens du bord.
2) c’est de la triche.
Là, je ne vois pas pourquoi. Sachez que déjà au temps de Dürer, Vermeer, Rembrandt, on cherchait à se faciliter le travail. Pensez à la Camera obscura, au papier calque (feuille de papier trempée dans l’huile), au poncif, etc. Beaucoup de tableaux étaient peints par plusieurs personnes d’un même atelier, voire d’ateliers différents. Alors autant utiliser certaines méthodes modernes pour nous aider.
J’aimerai pourtant mettre un bémol :
J’ai maintenant réalisé trois ou quatre grisailles. Et je n’utilise plus la méthode du logiciel que pour me rassurer et vérifier mon travail. Je ne me repose plus totalement sur elle. Je pense que c’est une béquille très pratique mais qu’il faut mieux arriver à se passer de béquille car on marche mieux. Tout est une question de pratique et d’assurance. Plus vous pratiquez, plus vous verrez les nuances de gris.
voilà, j’espère que cet article aidera les débutants et pourquoi pas aussi les plus confirmés.
4 commentaires sur "Astuce pour déterminer les nuances de gris".
Je n’ai pas cette patience ! 😉 merci pour le partage.
Cela va venir petit Scarabée …. euh pardon, petite girafe 😉 (ou pada-one, cela dépend de notre culture cinématographique)
Bien vu, connais tu Isohélie ou postériser selon les logiciels? Je constate que dans ta démo, tu utilises 11 valeurs de gris, aussi, tu vas dans ton logiciel avec ta photo en noir & blanc(cela fonctionne aussi en couleurs), et tu appliques une isohélie ou postérisation avec une valeur de 11.
Bonjour et bienvenue sur mon site !
Oui, je connais la fonction ‘postériser’. Cette fonction permet de réduire le nombre de valeur d’une photo. Personnellement, je ne l’utilise pas mais cela peut être utile pour d’autres (et même pour moi selon les situations).
Merci Bidalon 🙂
Ex sur ce portrait :
